Guerre du Caucase en 1857
Guerre de Tchétchénie en 1994 et 1995

rédigé par Oezda Qam

Alors que les hostilités ont repris peu avant, la guerre du Caucase approche déjà de la fin.

Le 8 décembre 1857, le général de division Olshevsky prend les villages de Tsatsan-Yurt et Isti-Su. Au même moment, les villages de Sherdi, Gunoy et Dishni sont incendiés par le détachement du général de division Mishchenko.
Peu à peu, les combattants Caucasiens perdent du terrain, les défaites s’enchaînent et l’envahisseur prend le contrôle.

137 ans plus tard, alors que les esprits s’échauffent, le 8 décembre 1994, une séance à huis clos du Conseil de la Fédération aboutit sur l’adoption d’une résolution « Sur la situation en République tchétchène et les mesures pour son règlement politique ».
Pour régler le conflit, le Conseil invite le président à faire usage de mesures constitutionnelles et à ne pas autoriser l’usage de la force sur le territoire Tchétchène. De plus ce conseil reconnaît le travail des autorités comme insatisfaisant dans la gestion de ce conflit.
Il est demandé au président de recourir plutôt à toutes les mesures de nature politiques et juridiques, et d’organiser des élections libres en Tchétchénie aux organes suprêmes du gouvernement de la république, ainsi qu’au Conseil de la Fédération et à la Douma d’État.
Le même jour, le président de la République d’Ingouchie, Aushev, averti le ministre de la Défense de la Fédération de Russie P. Grachev qu’il ne laissera pas les troupes russes traverser le territoire de l’Ingouchie.

La guerre aura tout de même lieu.

Mais une année plus tard, le 8 décembre 1995, un « Accord sur les principes fondamentaux des relations entre la République tchétchène et la Fédération de Russie » est signé à Moscou entre Zavgayev, anciennement dirigeant de la République Autonome Soviétique et socialiste Tchétchéno-Ingouche, et Viktor Chernomyrdin.
Cet accord était une base pour un traité qui donnerait une large autonomie à la République Tchétchène, et garantissait un soutien du gouvernement Russe dans le développement de la région et dans sa reconstruction.